Avant 25 ans le dépistage détectera une majorité des lésions qui n’évolueront pas jusqu’à un stade de cancer, entrainant souvent des traitements inutiles et susceptibles d’avoir des impacts négatifs sur les grossesses à venir. Pour toutes ces raisons, le dépistage n’est pas encore recommandé, sauf cas particulier.
En revanche, entre 11 et 14 ans et en rattrapage jusqu’à 19 ans inclus sous certaines conditions, il est possible de se faire vacciner contre les principaux papillomavirus responsables des cancers du col de l’utérus. Il faut en parler à son médecin ou avec une sage-femme.
Les
examens de dépistage relevant de ce programme national (l’examen
cytopathologique de dépistage pour les femmes entre 25 et 30 ans ainsi que les
actes associés reflexes sur le même prélèvement ; – l’examen de biologie
médicale « test » HPV pour les femmes à partir de 30 et jusqu’à 65 ans ainsi
que l’examen cytologique en reflexe sur le même prélèvement) font l’objet d’une
prise en charge intégrale par l’assurance maladie sans avance de frais, sur
présentation au professionnel de santé consulté du courrier d’invitation spécifique
au programme transmis par le CRCDC, ou lorsqu’il s’agit d’un APV remis dans le
cadre du programme.