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Pourquoi se faire dépister ?

Chaque année en France, le cancer du col de l’utérus touche 3 000 femmes et cause 1 100 décès. Or, ce cancer peut être dépisté très tôt grâce à la réalisation d’un test de dépistage tous les trois ans entre 25 et 65 ans. Ce test permet aussi de détecter des lésions précancéreuses et de les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer. On estime que 90% des cancers du col de l’utérus pourraient être évités avec un test de dépistage réalisé tous les 3 ans.
Le cancer du col de l’utérus est provoqué par un virus très courant appelé Papilloma Virus Humain (HPV). Ce virus présent sur les tissus et les muqueuses se transmet le plus souvent lors de rapports sexuels. Le préservatif ne permet pas de s’en protéger complètement. En général, le corps parvient à éliminer l’infection due aux HPV. Toutefois, dans certains cas, cette infection persiste au niveau du col de l’utérus. Elle provoque alors des lésions qui, si elles ne sont pas traitées, peuvent évoluer vers un cancer 10 à 15 ans après leur apparition.

DETECTER DES ANOMALIES AU NIVEAU DU COL DE L’UTERUS

  • La plupart du temps, ces lésions se manifestent sans aucun symptôme. Quand des signes apparaissent, le cancer est souvent diagnostiqué à un stade avancé et donc plus difficile à guérir, d’où l’importance d’effectuer un dépistage régulier.

Le dépistage s’organise :

  • Entre 25 et 30 ans, sur la réalisation d’un examen cytologique : séquence de deux examens cytologiques à 1 an d’intervalle, puis à 3 ans si le résultat des deux premiers est normal. Dans ce cadre, l’examen cytologique à partir d’un prélèvement en milieu liquide est recommandé.
  •  A partir de 30 ans et jusqu’à 65 ans, sur la réalisation d’un test HPV-HR : 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat était normal ou dès 30 ans en l’absence d’examen cytologique antérieur. Le rythme entre deux dépistages par test HPV-HR est de 5 ans, dès lors que le résultat du test est négatif.

 

 Il permet de détecter au plus tôt des cellules anormales du col de l’utérus. La présence de cellules anormales et/ou de virus HPV-HR ne signifie pas qu’il s’agit d’un cancer. Il est nécessaire d’effectuer des examens complémentaires pour préciser la nature de ces anomalies

  • Si des lésions précancéreuses sont détectées, on peut les surveiller (certaines lésions peuvent régresser spontanément) ou les soigner et prévenir ainsi l’apparition d’un cancer.
  • Si les examens complémentaires mettent en évidence un cancer, on peut le traiter à un stade généralement plus précoce et avec des soins plus légers qui permettront de préserver davantage la fertilité.
35 000 lésions précancéreuses ou cancéreuses sont ainsi détectées chaque année, et aujourd’hui près de 40% des femmes ne participent pas ou pas régulièrement au dépistage.

Qui est concerné ?

Le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé à toutes les femmes de 25 ans et jusqu’à 65 ans, vaccinées ou non contre les virus HPV, et même après la ménopause.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé à toutes les femmes de 25 ans et jusqu’à 65 ans, vaccinées ou non contre les virus HPV, et même après la ménopause.

Après 65 ans l’évolution et la progression naturelle du cancer du col de l’utérus sont telles que la survenue de cette maladie est moins fréquente. Quoi qu’il en soit un suivi gynécologique régulier peut être nécessaire en fonction notamment de vos antécédents médicaux.

La vaccination contre le HPV protège contre la plupart des virus responsables des cancers du col de l’utérus mais pas à 100%. C’est pourquoi un dépistage régulier à partir de 25 ans est indispensable, que l’on soit vaccinée ou non.

Être enceinte n’empêche pas de faire un test de dépistage. Ce geste n’est dangereux ni pour vous ni pour votre bébé. Il peut être conseillé soit lors d’un examen prénatal obligatoire soit au cours de votre visite post -accouchement.

 

Avant 25 ans le dépistage détectera une majorité des lésions qui n’évolueront pas jusqu’à un stade de cancer, entrainant souvent des traitements inutiles et susceptibles d’avoir des impacts négatifs sur les grossesses à venir. Pour toutes ces raisons, le dépistage n’est pas encore recommandé, sauf cas particulier.

En revanche, entre 11 et 14 ans et en rattrapage jusqu’à 19 ans inclus sous certaines conditions, il est possible de se faire vacciner contre les principaux papillomavirus responsables des cancers du col de l’utérus. Il faut en parler à son médecin ou avec une sage-femme.

Les examens de dépistage relevant de ce programme national (l’examen cytopathologique de dépistage pour les femmes entre 25 et 30 ans ainsi que les actes associés reflexes sur le même prélèvement ; – l’examen de biologie médicale « test » HPV pour les femmes à partir de 30 et jusqu’à 65 ans ainsi que l’examen cytologique en reflexe sur le même prélèvement) font l’objet d’une prise en charge intégrale par l’assurance maladie sans avance de frais, sur présentation au professionnel de santé consulté du courrier d’invitation spécifique au programme transmis par le CRCDC, ou lorsqu’il s’agit d’un prélèvement remis dans le cadre du programme.

Troisième programme national de dépistage organisé, le dépistage du cancer du col de l’utérus s’adresse aux 17 millions de femmes âgées de 25 à 65 ans. Ce cancer est l’un des seuls dont le pronostic se dégrade avec un taux de survie à 5 ans en diminution. L’objectif du programme national est d’augmenter le taux de participation de 20 points pour atteindre les 80% et de réduire de 30% l’incidence et la mortalité par cancer du col de l’utérus à 10 ans. Les professionnels de santé en charge du suivi gynécologique des femmes, au premier rang desquels figurent les gynécologues, les médecins généralistes et les sages-femmes, constituent le principal mode d’entrée dans ce dépistage.

Pour que toutes les femmes puissent s’impliquer dans ce dépistage, le Centre Régional de Coordination De dépistage des Cancers (CRCDC) SUD Provence-Alpes-Côte D’Azur adressera aux femmes pour lesquelles l’Assurance Maladie indique qu’aucun acte portant sur le col utérin  n’a été remboursé depuis plus de 3 ans, un courrier d’invitation avec des étiquettes de prise en charge.

Grâce à ce courrier elles vont pouvoir se rendre chez le professionnel de santé de leur choix afin d’y pratiquer un test de dépistage.
Pour les patientes ne donnant pas suite au courrier d’invitation, le CRCDC enverra une relance au bout de 12 mois.
Les femmes ayant subi une hystérectomie totale (ablation du col de l’utérus) celles qui ont réalisé un frottis depuis moins de 3 ans ne seront pas invitées à faire de frottis. Il est nécessaire d’en informer le CRCDC par retour du questionnaire au dos de l’invitation.

Pour plus d’information rendez-vous sur le site de l’INCA

Dépistage du cancer du col de l’utérus

Seules les femmes ayant subi une hystérectomie totale (ablation du col de l’utérus) celles qui ont réalisé un frottis depuis moins de 3 ans ou celles chez qui le prélèvement est impossible ne seront pas invitées à faire de frottis. Il est nécessaire d’en informer le CRCDC par retour du questionnaire au dos de l’invitation.

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Le dépistage du cancer du col de l’utérus est un frottis qui consiste à prélever des cellules au niveau du col de l’utérus afin de déceler la présence de cellules anormales. Ce dépistage est recommandé chez les femmes âgées de 25 à 65 ans tous les trois ans, après deux premiers tests de dépistage normaux effectués à un an d’intervalle.

90% des cancers du col de l’utérus peuvent être évités

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Choisir le CRCDC, c’est s’assurer d’un suivi régulier tous les 2 ans pour un dépistage du cancer du sein efficace et fiable.

Si des examens complémentaires vous sont prescrits par le médecin radiologue, leur prise en charge se fait dans les conditions habituelles de remboursement.